Accès de toutes et tous à la pratique sportive, ambition pour le haut niveau, complémentarité dans la structure fédérale des pratiques amateurs et professionnelles, unité dans le mouvement sportif et olympique des disciplines sportives, respect de l’intégrité physique et psychique des sportifs, respect des règles, formation de l’encadrement, soutien à l’association sportive et à ses bénévoles, aménagement du territoire, mutualisation des moyens, tels sont les objectifs partagés par l’Etat et le CNOSF dans des missions de service public fondées, au fil des décennies, par les lois de la République.
Ce modèle sportif français construit sur l’idée que la pratique sportive est une activité humaine qui relève de l’intérêt général a montré son efficacité : onze millions de licencié-e-s et des résultats nous plaçant au dixième rang des nations lors des Jeux Olympiques de Pékin.
Aujourd’hui, il est mis à mal comme en témoignent les mesures annoncées le 16 décembre par le secrétaire d’état aux sports après les mesures régressives du budget 2OO9 et celles liées à la RGPP : Creps fermés, directions départementales MJS dissoutes, filières de haut niveau rabougries, budget en berne, le ministère serait transformé en commission du haut niveau ! Les clubs professionnels devenus sociétés anonymes cotées en Bourse et déliées du numéro d’affiliation conféré par l’association sportive, financées par des banques communes à plusieurs clubs. C’est le départ programmé du sport professionnel de l’entité fédérale, la création de championnats privés coupés du reste des compétitions et donc la fin de la mutualisation des moyens !
Et tout le reste, c'est-à-dire la pratique de masse, les clubs amateurs, la formation, les infrastructures seraient à la charge des collectivités territoriales ! Le mouvement sportif lui-même serait mis devant le fait accompli !
Aussi, élu-e-s, bénévoles, sportifs et sportives de toutes disciplines, nous lançons un appel solennel au Président de la République pour que la réforme du sport professionnel ainsi que les suppressions de postes, de structures et d’établissement soient arrêtées et que s’ouvre sans attendre une véritable concertation sur l’avenir des pratiques et disciplines sportives en France.
BUFFET Marie-George
Députée
Ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports
AVICE Edwige
Ancienne ministre au temps libre, à la jeunesse et aux sports
Ancienne présidente du CNAPS
BONNET Nicolas
Responsable de la commission "Sports" du Parti communiste français
BONTOUX Jean-Pierre
Vice-président du Conseil général de Seine et Marne chargé des sports
BOUGEROLLE André
Bénévole
BOURGUIGNON Brigitte
Responsable de la commission "Sports" du Parti socialiste
CHAPUIS-ROUX Olivier
Vice-président de la Picardie chargé des sports
CHASSAIGNE André
Président de l'ANECR. Député
CHERKI Pascal
Maire du 14ème arrondissement de Paris
COISY Guy
Syndicaliste
DAVOUST Jean-François
Syndicaliste
DEMESSINE Michèle
Sénatrice
Maire-adjointe de Lille chargée des sports
DUMONT François
Vice-Président de la région Centre
Maire-adjoint de Vierzon chargé des sports
FOURNEYRON Valérie
Députée
Maire de Rouen
GILLES Daniel
Vice-Président du Conseil régional de Bretagne chargé des sports et des loisirs
Maire-adjoint de Lorient
GOBERT Marie-Jeanne
Vice-présidente du Conseil régional de Basse-Normandie
LAFONTAN Jean
Syndicaliste
LEPROUST Gilles
Maire d'Allonnes
Premier-vice-président de Le Mans métropole
MARLE Michel
Vice-président de la FFA chargé des formations, de la lutte anti-dopage et du développement du sport en entreprise
MEUNIER Roland
Syndicaliste
PERREAU-BEZOUILLE Gérard
Président de la fédération des clubs omnisports
Premier maire-adjoint au maire de Nanterre
VUILLERMOZ Jean
Maire-adjoint de Paris chargé des sports
jeudi 12 mars 2009
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